vendredi 16 novembre 2012

L'histoire de Napoléon

Partie 1: La reconnaissance



Né en Corse en 1769, fait de Napoléon, par seulement quinze mois, un citoyen français natif. La plupart des liens traditionnels corses sont avec l'Italie, à partir de laquelle la famille de Napoléon, les Bonaparte, arrive au cours du 16ème siècle.

Les Corses se battent une grande partie du 18ème siècle pour libérer leur île du joug de Gênes. En 1768, les Génois, incapables de contrôler cette île gênante, la vendent à la France. Les Français envahissent, submergent les Corses et à partir de 1769 administrent la région comme une province française.

Le père de Napoléon, un membre de la noblesse corse, accepte un poste dans l'administration française. Il est donc en mesure d'organiser un enseignement en France pour ses deux fils aînés. Napoléon est le second fils d'une famille nombreuse. Huit enfants Bonaparte survivent à la petite enfance.

Le jeune Corse (qui change l'orthographe de son nom pour une consonance plus française de Bonaparte en 1796) est éduqué dans une école militaire de Brienne-le-Château. À l'âge de seize ans, en 1785, il devient sous-lieutenant dans un régiment d'artillerie. Dans les premières années de la Révolution française, il montre un intérêt pour la politique radicale. Stationné à Valence en 1791, il devient président du club local des Jacobins - et dûment fulmine contre les aristocrates et évêques.

Son premier engagement militaire significatif est à Toulon en 1793. En Juillet, de ce même port de la Méditerranée, l'arsenal est saisi par les royalistes contre-révolutionnaires qui le livreront entre les mains d'une flotte anglo-espagnole. Dans le siège qui s'ensuivit par les forces républicaines françaises, le commandant de l'artillerie est blessé. Napoléon est promu au poste. Lorsque la ville est prise, en Décembre, la tactique d'artillerie de Napoléon et son leadership au cours de l'assaut final sont reconnus comme ayant joué un rôle crucial.

Augustin Robespierre écrit à son frère Maximilien à Paris, faisant l'éloge du jeune officier brillant. En Février 1794 Napoléon, âgé de vingt-cinq ans, est nommé commandant de l'artillerie de l'armée d'Italie. Sa carrière semble assuré.

Mais rien n'est assuré au pic de la Terreur. Cet été-là, les frères Robespierre allaient ensemble à la guillotine. Dans l'état d'esprit de représailles après les événements de thermidor, Robespierre, après son approbation, émet des soupçons sur lui. Il est arrêté et semble en danger de mort, mais il est libéré après un mois de prison.

Cet échec est suivie d'une période d'inactivité à Paris en demi-solde. Mais sa réputation à Toulon demeure vivace dans les milieux militaires. Lorsque la Convention républicaine est menacée par une insurrection royaliste en 1795, l'aide de Napoléon est sollicitée. Il est par la suite présenté comme ayant, presque seul, permit une légitimité au gouvernement.


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